Retrouvailles - "On s'était dit, rendez-vous dans …"

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Date de l'évènement: 
Samedi, 12 Octobre, 2013

 

Ils s'appellent Robert, Yann, Jacques, Gérard, Dédé, Yvette, Jean-Luc, Jean-Pierre, Etienne… ils sont chef de gare en région parisienne, secrétaire général de mairie, informaticien, routier, ...

... pompier professionnel, hôtelier, restaurateur, agent immobilier, cultivateur, commercial, artiste … et ils ont tous deux points communs : le premier c'est d'avoir fréquenté, la plupart en tant qu'internes, dans les années 64-68, le collège de Quintin devenu depuis le Volozen et le second, c'est d'avoir eu Pierre Martin, bien connu des Bégarrois, comme professeur d'éducation physique. "Quand je suis arrivé à Quintin, nous raconte Pierrot Martin, le collège vivotait du point de vue sportif. J'ai donc initié tous les jeunes au handball, au basketball, à l'athlétisme et même… au foot! Nous avons remporté de nombreux titres départementaux en sport scolaire".

Ceux-là précités, ils étaient joueurs de hand et ce sont eux qui ont eu l'initiative de la rencontre avec leur professeur, 45 ans après. Elle s'est faite le samedi 12 octobre (2013) à Quintin. Ils sont venus avec un cadeau : une poterie réalisée par l'artiste du groupe, Etienne Huck, potier au Légué et surtout avec beaucoup de souvenirs à partager avec leur professeur. "À l'époque, j'avais créé une équipe de hand au sein de l'amicale laïque, se souvient Pierrot Martin, et j'y avais incorporé tous ces jeunes cadets, la plupart internes, qui étaient très heureux de sortir du collège le samedi soir ou le dimanche matin pour aller jouer à Saint Brieuc, Loudéac, Rostrenen, Lannion, Guingamp, etc. Des élèves du Lycée technique bâtiment où j'enseignais aux troisièmes années, la dernière année de mon séjour à Quintin, faisaient aussi partie de mes équipes. Ces derniers venant de toute la Bretagne se sont dispersés sans laisser de traces. En revanche, tous les autres sont restés Quintinais et ils ne m'ont jamais oublié, tant il existait une convivialité, une sorte de relation affective presque filiale et empreinte de beaucoup de respect. À l'époque, le vouvoiement était de rigueur. J'ai été très étonné de voir combien ils m'avaient apprécié et le cadeau qu'ils m'ont fait m'a beaucoup touché".

Lors du repas, certains de ces anciens élèves ne s'étant pas revus depuis 1969, ont retracé leur parcours de vie familiale et sociale nous dit Pierre Martin en ajoutant : "Ils ont aussi passé en revue les filles dont ils étaient amoureux à l'époque et les petits travers de certains profs. Ils se sont souvenus de nos parcours sportifs, narré quelques histoires scolaires, reconnaissant - pour quelques-uns tout du moins-  qu'ils se l'étaient coulé douce'' durant ces années".

Cette journée de retrouvailles, trop courte de l'avis de tous, c'était une première. Aussi, c'est en souhaitant que d'autres anciens de l'époque les rejoignent, qu'en se séparant ils se sont dits : rendez-vous, dans un an.

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