Pédernec – Les cloches de Saint-Hervé une nouvelle fois victimes de marioles immatures

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Date de l'évènement: 
Vendredi, 30 Juin, 2017

Vendredi 30 mai (2017), Yvon Garrec, le président de l'association Les Amis du Patrimoine, a été appelé par Michel Guégan qui lui a signalé "qu'il s'était encore passé quelque chose à la chapelle du Ménez-Bré". "Effectivement, rapporte Yvon Garrec aux membres du conseil d'administration convoqués en assemblée extraordinaire, ...

... le lundi suivant, la petite cloche, était, une fois de plus, encastrée dans la maçonnerie. Ça ne fait que la deuxième fois ! (NDLR > Voir Les cloches de Saint-Hervé vandalisées). Alors… dégât ? Pas dégât ? "La commune l'a désencastrée ce matin et à priori, il n'y a pas de dégât, dit le président, mais on a frôlé la catastrophe comme en décembre 2015 où la grosse cloche avait été cassée en deux".

Pour Yvon Garrec, les vandales ont grimpé sur le toit depuis l'extérieur ou sont passés par le fenestron ouest de la sacristie. "Malgré les deux barreaux, je suis convaincu que quelqu'un de mince, un jeune - moi je serais passé là sans problème quand j'avais 15, 16, 18 ans ; La tête passe et quand la tête passe, en principe le reste suit - c'est comme pour les chats -  et quand on est dans la sacristie, même sans descendre dans la chapelle, on peut attraper la corde de la petite cloche et tirer dessus". "En tout cas, s'ils sont entrés dans la chapelle, ils n'ont fait aucun dégât" rassure Yvon Garrec.

Le président des Amis du Patrimoine ne voit pas, dans cet acte, de malveillance délibérée. "Je ne pense pas que ce soit un acte dirigé contre les Amis du Patrimoine, ni contre un bâtiment religieux, ni contre la religion… C'était pour faire les marioles", mais il tient, lui et le conseil d'administration, à exprimer son mécontentement et son exaspération et c'est la raison pour laquelle il fait publiquement état de ce fait, même si le maire, Jean-Paul Le Goff était d'un avis contraire. En revanche, ce dernier a autorisé les Amis du Patrimoine à poser deux barreaux supplémentaires sur le petit fenestron et à remonter la grille qui est à l'intérieur jusqu'en haut. "Maintenant, s'ils sont allés sur le toit depuis l'extérieur… ajoute Yvon Garrec, ce qu'il faut craindre, c'est de retrouver un rigolo par terre… Et ce n'est pas à souhaiter". Certes, une cloche abimée, c'est exaspérant, deux, c'est insupportable, mais trois… !

Il n'y a pas eu de dépôt de plainte. Appelée par le maire, la gendarmerie ne s'est pas déplacée, aucun dégât apparent n'ayant été signalé (!). Espérons qu'une micro fêlure ne fragilise pas la petite cloche baptisée Anne, Goneri, Stéphane, Maodez, Nicodème, et que le "Do" qu'elle sonne reste pur.

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