Vendredi 31 octobre (2019) s'est jouée la septième partition de "Palacret, fais-moi peur", la symphonie macabre composée par le collectif du Palacret pour sacrifier à la tradition de Samain. Cette année, les organisateurs – MJC du Pays de Bégard, War Dro an Natur, Les Amis du Palacret, Etudes et Chantiers – ont lancé une invitation à passer la soirée dans l'univers étrange, obscur et peu rassurant de "La Troupe de la Mort qui tue", une troupe ...
... circassienne, tout droit sortie de l'univers de Steven King, qui avait installé ses attractions tout du long d'un circuit obscur peuplé d'êtres effrayants, en plus d'être souvent bondissants, des "Joker" - à moins qu'ils ne fussent inspirés par le clown funeste et dangereux de «Ça» - surgissant de la forêt, des buissons qui s'agrippaient aux visiteurs, une femme à barbe, une autre à moustaches, la parturienne éventrée, le dresseur d'un gorille indressable et qui n'avait pas tout à fait l'air d'un gorille (??!!), l'enfant fakir qui lévite, la femme araignée, le tricycle obsessionnel sorti de « Shining », et puis ce passage obscur dans lequel d'improbables et immenses toiles d'araignée accrochaient les cheveux tandis que de mystérieux êtres nyctalopes surgissaient de la nuit.
Pour animer la soirée et effrayer les quelque 220 visiteurs amateurs de sensations, pour la plupart costumés et maquillés, il a fallu pas moins de 50 bénévoles, dont de nombreux jeunes de la MJC.
La soirée, comme chaque année, se terminait autour d'une soupe, histoire de se remettre de ses émotions car des cris, il y en eut et la forêt du Palacret s'en souvient.
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