Réforme des rythmes scolaires – L'appel aux associations

Le mercredi 8 janvier (2014), Yvon Bourdon, adjoint aux Affaires Scolaires et Cinderella Bernard, conseillère déléguée aux Affaires Scolaires, ont invité ...

... les associations Bégarroises susceptibles de par leurs activités, de s'inscrire dans le projet éducatif de territoire en qualité d'animateur des Temps d'Activités Périscolaires (TAP) issus de la réforme des rythmes scolaires. Aux associations présentes : Armor Argoat Plenum Organum, C'Hoariou Tréger, Société de chasse, Cyclos, Bégard Tennis de Table, Tourneurs d'Armor et d'Argoat, Sections Danse et Tennis de l'Amicale Laïque, ASB et CSB, Cinderella Bernard et Cyril Bonnin, le chargé de mission délégué par le centre de gestion, ont présenté les grands axes du projet éducatif de territoire conçu en commission avec tous les partenaires concernés et impliqués, c’est-à-dire des représentants des élus, les directeurs d'école, des représentant des parents d'élèves, des enseignants, des personnels municipaux, la MJC. Pour les écoles de Bégard, les plannings présentés sont ceux qui ont déjà été présentés lors du dernier conseil municipal. De même pour l'inventaire des ressources humaines. (NDLR : Article ICI).

Le projet éducatif de territoire tel qu'expliqué, prévoit d'organiser les activités liées aux TAP en cinq à sept séquences sur l'année, avec une alternance en animation spécialisée (avec intervenant de la MJC par exemple) et en animation généraliste (intervention des agents communaux). C'est sur cette dernière catégorie d'intervention que les associations sont sollicitées si elles désirent faire découvrir leur savoir-faire, leur pratique sportive ou culturelle, sachant que dans ce cas, les intervenants associatifs ne seront jamais en charge des enfants. "Les acteurs bénévoles associatifs seront donc toujours accompagnés par des agents municipaux" précise Cyril Bonnin. "Cela permettra d'être au moins à deux pour un groupe de 14-15 enfants par exemple, soit un taux d'encadrement qui permet à une activité de se dérouler dans de bonnes conditions".

Les animations spécialisées seront reproduites sur l'ensemble du territoire afin d'harmoniser les activités dans les écoles du canton. En revanche, celles faisant appel au bénévolat associatif pourront être spécifiques à une commune afin de ne pas obliger les bénévoles des associations à se déplacer sur toutes les communes du territoire.

Pour les associations, la contrainte forte n'est donc pas de l'ordre des responsabilités mais plutôt des horaires puisque toutes les activités se dérouleront de 14h40 à 16h. C'est effectivement ce qui ressort du tour de table. À l'évidence, bénévolat et disponibilité ne sont pas synonymes. Pour les associations qui craignent qu'intervenir dans les écoles pourrait être préjudiciable à leurs activités sur adhésion, Cyril Bonnin rappelle les propos d'Yvon Bourdon en ouverture de séance : "Intervenir dans les écoles pourrait être un levier dynamique pour les associations en permettant aux jeunes de découvrir leurs activités et en leur donnant envie de s'y consacrer lors des temps extra-scolaires".

Les représentant de Plénum Organum (Bernard Le Bail) et de C'Hoariou Tréger (Serge Falézan), évoquent des démarches mettant en avant les apports des associations pour former les agents communaux – il s'agirait de transfert de savoirs et d'apports logistiques -  comme pouvant constituer des pistes pour contourner le handicap de la disponibilité. D'autres, comme les Tourneurs d'Armor et d'Argoat, plutôt que "faire faire", pourraient envisager de proposer des présentations de leur savoir-faire.

Bref, il n'y a pas encore de solution toute bouclée pour l'animation de ces TAP, mais ce n'était pas l'objet de la réunion. Il s'agissait pour l'heure d'expliquer la réforme et ses contraintes et d'ouvrir les portes aux associations, sachant qu'elles seront les bienvenues.

À suivre, donc…