Bégard – Onzième partenariat avec EAG Guingamp contre les Leucodystrophies (Galerie)

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Date de l'évènement: 
Mardi, 16 Octobre, 2018

Mardi 16 octobre (2018), c'était la 15ème édition de la dictée d'ELA destinée à sensibiliser les jeunes sur l'existence des maladies que sont les leucodystrophies, ces maladies génétiques orphelines qui affectent le système nerveux. Et cette année, c'est le 11ème partenariat avec EAG Guingamp : "Comme chaque année, on a le plaisir ...

... d'accueillir des joueurs d'EAG Guingamp pour vous lire le texte d'ELA qui s'appelle « Leucodystrophie » cette année. Et pour les dix ans avec EAG Guingamp – on a commencé en 2008, avec le gardien Guillaume Gauclin – on a la chance d'avoir Marcus Thuram qui va dicter ce texte, calmement, et vous allez essayer de faire le moins d'erreurs possible, voire essayer de réaliser le sans-faute", annonce Julien Anthoine, l'enseignant de CM2 à l'initiative de cette opération.

Dans la salle du restaurant scolaire, 230 oreilles de CM1 et de CM2, attentives, écoutent l'attaquant d'EAG lire la dictée et 115 mains s'efforcent de retranscrire le texte ci-dessous proposé par Alice Zeniter, romancière et dramaturge française qui a obtenu le Prix Goncourt des lycéens en 2017 avec son 4ème roman « L'art de Perdre ». A la fin de l'exercice, les enfants seront récompensés par des goodies aux couleurs du club Guingampais, une photo de groupe et une séance de dédicaces à laquelle s'est prêté, avec beaucoup de gentillesse et de patience, le numéro 11 Guingampais.

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La dictée d'ELA 2018

« Leucodystrophie, c'est un mot compliqué. Quand j'ai appris le nom de ma maladie, ma première réaction a été : mais je ne sais même pas l'écrire ! J'ai appris finalement. Maintenant, je n'hésite plus : je ne me demande plus où est le "y". Au début, je le mettais aux deux endroits et je m'interrogeais ensuite : qui était le "y" légitime ? Qui l'imposteur ? La réponse ne venait pas toujours tout de suite et je pouvais rester longtemps à guetter le mot, à attendre que l'un des "y" se trahisse d'un frémissement ou d'un soupir.

J'ai même appris le sens des différentes racines qui forment le mot. Il vient du grec, ce nom. Et "leukos" ça veut dire blanc. Ça ne me dérange pas d'avoir une maladie avec un nom à coucher dehors mais je n'aime pas avoir une maladie de la blancheur.

C'est un peu redondant non ? Le blanc, c'est le domaine de la maladie : blouse, hôpitaux, globules, compresses. Tout le monde pense déjà au blanc quand on évoque des problèmes de santé. Et puis peut-être au rouge. Moi je suis une enfant de toutes les couleurs. Mais je ne m'inquiète pas : si j'ai triomphé des "y", je triompherai du blanc ».

 

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