Ecole Anne Leroy – Pose de la première (et seule…) pierre

Mercredi 4 novembre (2015), Jean-François Ollivier, le directeur de l'école Anne Leroy avait convié quelques personnes – Charles Geffroy, l'architecte et quelques collaborateurs du cabinet, Pascal Conan,  ...

... le directeur de l'hôpital, Jacques Wolf, le président de la Fondation lors de la prise de décision, des entrepreneurs, représentants de l'OGEC, enseignants, représentants de parents et surtout Sœur Marguerite Scolan, la sœur supérieure générale de la Congrégation des filles du Bon Sauveur de Caen(1) – pour une symbolique pose de la première pierre. La première et très certainement la seule pierre de cet édifice moderne que sera la nouvelle école Anne Leroy. C'est une pierre en granit venant de l'ancienne école et gravée «Ecole Anne Leroy 2015». "C'est le témoignage du lien entre les deux établissements, la mémoire de l'ancienne école. Dans la nouvelle école, elle sera à l'entrée" explique Jean-François Ollivier qui remercie tout particulièrement les Sœurs de la Congrégation des filles du Bon Sauveur de Caen, maitre d'ouvrage du projet, "elles qui, depuis plus de 550 ans, en reprenant ce qui restait des ruines de l'abbaye cistercienne, ont commencé par ouvrir une école, puis un établissement hospitalier et qui poursuivent ici, aujourd'hui, leur œuvre en faveur de la jeunesse et témoignent de leur confiance en l'avenir. Ces nouveaux bâtiments permettront à l'école qu'elles ont fondée de fonctionner dans le respect des nouvelles normes de sécurité et d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Tout est de plein pied… il n'y a pas d'escalier. Elle permettra également aux enfants et aux personnels de bénéficier de bonnes conditions de travail".

Pour Sœur Scolan, "la pose d'une première pierre suggère l'idée d'un commencement, d'un nouveau départ… pas un premier départ… car les premiers enfants, des orphelines, ont été accueillies ici voilà bientôt 160 ans, en 1857". Depuis, la congrégation du Bon Sauveur – l'école porte le nom de la fondatrice, Anne Leroy - assure la tutelle de cet établissement qui fait partie de l'enseignement catholique du diocèse de Saint-Brieuc. "C'est une longue histoire avec ses périodes fastes et celles plus difficiles… poursuit-elle et cette construction s'inscrit dans ce prolongement, C'est l'aboutissement d'une réflexion engagée voilà plusieurs années dans le but d'assurer la pérennité de cette école sachant qu'il aurait fallu, d'une part, de gros investissements de mise aux normes et d'autre part, une recherche d'économies de fonctionnement. C'est un défi pour l'avenir, une décision qui se veut porteuse d'espérances dans la conviction qu'une école catholique a sa place aujourd'hui à Bégard, dans la vie de la cité et celle de la paroisse. Elle est un témoignage spécifique à donner dans l'éducation des jeunes, dans la collaboration enseignants-parents et dans l'annonce de l'Évangile".

L'abbé Francis Morcel a ensuite béni la pierre et la cérémonie s'est terminée par un lâcher de ballons. La fin des travaux est prévue pour juin 2016.

(1) Depuis le début du projet, la Congrégation des Filles du Bon Sauveur de Caen s'est regroupée avec trois autres Congrégations - les sœurs de la Charité-de-Sainte-Marie, d’Angers, les sœurs de Saint-Charles, d’Angers et les sœurs de la Sainte-Famille-de-Grillaud, à Nantes – pour former une autre congrégation, plus importante, nommée les Sœurs missionnaires de l'Évangile et dirigée par la sœur supérieure Collette Belleannée.