Noces de palissandre : le bois des luthiers et de l'harmonie

Samedi 5 septembre (2015), très exactement 65 ans et quelques minutes après la première fois, Marie-Thérèse Godé et Louis-Marie Le Brizaut, se sont présentés devant le maire pour célébrer leurs noces… de palissandre. Rien ...

... n'a changé depuis ! Ou très peu … Certes, le 5 septembre 1950, le maire qui avait célébré leur union n'était pas le même – c'était François Clec'h – les mariés ont pris un peu de l'âge – ils ont respectivement 86 et 88 ans - mais ils sont toujours fringants et amoureux; "Plus ça va, plus on s'aime" avoue Marie-Thérèse qui nous confiera en aparté "la recette, c'est de ne jamais se disputer le soir avant d'aller se coucher". C'est noté !

À la lecture de l'acte de mariage, le maire, Gérard Le Caër, rappelle que le jeune marié Louis-Marie Le Brizaut, né à Bégard de François-Marie Le Brizaut et de Marie-Rose Fortun, était alors étudiant en chirurgie dentaire et que Marie-Thérèse Godé, née à Brelevenez de Pierre-Marie Godé et de Anne-Marie Rolland, cultivateurs à Bégard, était ménagère. Ils se sont rencontrés à Guérune, "ce bois où désormais on fait la Java, cette clairière désormais baptisée Espace Le Brizaut, honorant ainsi le don de ce site fait à la commune par la famille Le Brizaut" (NDLR : Article ICI).  Ils gardaient les vaches; Le coup de foudre ! "La suite vous appartient, dit le maire; Louis trouvera un très bon accueil chez les Godé, une seconde famille pour le p'tit gars de Tavéac qui vivait entouré de ses 10 frères et sœurs dans un deux pièces pompeusement appelé Le Château". Études à Paris ensuite pour lui, travail à Bonnières puis à Châlon-sur-Marne et installation à Fougères où ils seront propriétaires d'un cabinet employant jusqu'à trois collaborateurs. Marie-Thèrèse s'occupe de la comptabilité. "Il avait beaucoup d'admiration pour elle - une femme très investie et très courageuse - une femme de caractère, m'a dit Louis-Marie, poursuit Gérard Le Caër, et je confirme… quand je me souviens de nos rapports en réunion publique à propos du beau quartier de Kerpabu que vous habitez", puis s'adressant à Louis-Marie : "Quand il ramène sa fraise, je lui rappelle qu'il est le maire de son quartier et que je n'ai pas de dent contre lui quand il anime son quartier" conclut Gérard Le Caër qui félicite les époux Le Brizaut "pour cette vie si bien remplie et réussie" et qui leur donne rendez-vous pour les noces de platine.