Commémoration du 70ème anniversaire de la libération des camps de concentration

Dimanche 26 avril (2015), c'était la journée nationale de la déportation, le 70ème anniversaire de la libération des camps de concentration. Dans le message adressé par les déportés (NDLR : Texte intégral ICI), dont Jean-Yves Jaguin, ...

... l'adjoint à la Citoyenneté, donnera lecture au pied du monument aux morts sur lequel des gerbes furent préalablement déposées, il est rappelé combien "l'oubli, la banalisation de l'horreur et de la violence, l'instrumentalisation de la peur et le rejet de l'autre sont les dangers réels qui menacent notre société". Il est donc important de marquer le tempo des commémorations pour ne pas oublier. Et nous le faisons !

Dans son discours, en mairie, l'adjoint au maire rappelle que cette journée du souvenir de la déportation appartient tout autant à l'histoire qu'à notre présent et à notre avenir. "Qu'ils aient été déportés parce que combattants, déportés pour le seul fait d'être nés juifs, déportés parce que militants d'une cause, déportés parce que agents de liaison, déportés car simples porteurs de messages, ou saboteurs, ils ont tous été victimes du nazisme et du fascisme. Des millions de déportés ont été condamnés à une fin atroce, sans sépulture que celle de notre souvenir, et malgré cela, loin de disparaître, le fanatisme, le racisme et la xénophobie ne cessent de ressurgir dans ce monde agité, à cause de passions nationalistes, religieuses ou autres…". Il rappelle les évènements du début d'année – l'attentat de Charlie Hebdo – les décapitations mises en scène par Daesh, les persécutions des minorités religieuses en Syrie et en Irak, comme autant d'"illustrations de la persistance et de la vivacité de la bête immonde". Il appelle de tous ses vœux à un renforcement du travail de mémoire, "notamment dans nos écoles, dans notre monde associatif et auprès de tous les citoyens de notre pays" et à la vigilance.