Bégard – Monique Le Sech s'est donné pour mission de fabriquer des masques

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Date de l'évènement: 
Jeudi, 23 Avril, 2020

Jeudi 23 avril (2020), à son domicile, Monique Le Sech fêtait son anniversaire et son 500ème masque. Dans une pièce aménagée en atelier de couture, depuis le début du mois d'avril, elle fabrique des masques de protection normalisés – 3 épaisseurs avec molleton au milieu – qu'elle remet à la mairie en prévision du prochain déconfinement. "Couturière n'était pas mon métier, précise-t-elle ; J'étais ...

... infirmière en psy mais j'ai eu la chance de croiser une dame qui était ma meilleure amie et qui m'a beaucoup appris en couture".

C'est après avoir interrogé Yvan Bourdon, adjoint au maire, que Monique Le Sech s'est mise à l'ouvrage. "Je fais mon effort de guerre, car je le considère comme un effort de guerre, comme nos grands-mères qui faisaient des chaussettes pour les soldats" et si elle était partie pour en faire une centaine, c'est plus de 400 masques qu'elle a déjà remis à la mairie et pour cela il lui fallu trouver de la matière première : "J'ai commencé par déshabiller Michel [NDLR : Michel Gali, son conjoint] en récupérant des chemises que je ne voulais plus voir, puis j'ai vidé mes armoires". Quant aux élastiques, difficiles à trouver, c'est en fabriquant des cordelettes en tissu ou en récupérant des lacets qu'elle les a remplacés. La tâche fut donc un peu difficile au début en matière d'approvisionnement, "mais on m'a donné deux draps housses en molleton, dont je commence d'ailleurs à en voir la fin...".

Pour Monique Le Sech, fabriquer ces masques, "c'est devenu comme une mission, et d'ailleurs, je ne pense plus qu'à ça : je me lève, je pense masque, je me couche je pense masque... mais bon, je fais quand même les repas, des gâteaux et du jardinage". Elle aurait aimé en faire pour les enfants mais il lui aurait fallu des tissus plus ludiques, "avec des Mickeys, des petits cœurs, des petits oiseaux...". Néanmoins, selon les tissus et la taille du masque, elle a des modèles femmes, des modèles hommes et même des modèles mixtes, toute une mode à inventer en somme, en espérant toutefois que cette mode soit vouée à l'oubli rapidement.

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