Le doyen de la commune à l'honneur pour ses 94 ans

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Date de l'évènement: 
Samedi, 14 Décembre, 2013

Samedi 14 décembre (2013), le maire de Pédernec, Jean-Paul Le Goff et son adjointe, directrice du CCAS, Séverine Le Bras, nous avait donné rendez-vous au domicile des époux François et Jeannette Pouhaer au 2 du lotissement Tossen Run. Comme l'an passé, ...

... ce jour-là, c'était l'anniversaire de François car c'est le propre des anniversaires que de se répéter tous les ans… (Article ICI). François Pouhaer est le doyen de la commune de  Pédernec. Quatre-vingt-quatorze (94) ans. S'il n'a plus le pied aussi agile (il a été footballeur et coureur de demi-fond), il garde un esprit vif, rieur et une excellente mémoire. Ainsi, quand on lui pose la question : "Où vous êtes-vous rencontrés ?", il répond malicieusement : "On s'est rencontrés dans un bal à Saint-Laurent. Avant j'étais à Bégard, j'avais une fille déjà, de ce temps-là, et j'ai voulu la ramener à la maison. Derrière nous, il y avait un autre garçon qui avait dansé avec elle tout le bal. Alors, je lui ai demandé : je te donne 8 jours et dimanche, tu me donnes une réponse ferme et définitive. Le dimanche, elle m'a dit non ! Alors je suis allé avec madame après" dit-il en regardant son épouse. Et cela fera soixante-six ans (66) le 14 janvier prochain, que cela dure ! Ils ont eu 5 enfants, dont Jacques qui les a suivis à Pédernec lorsque son père prit sa retraite en 1979, alors qu'ils vivaient à Paris. Les autres enfants, Gérard, Monique, Ginette et Raymond vivent à Guérande, Pordic, Tours et dans les Alpes.

Lors de ce moment festif, Jeannette et François se rappellent quelques épisodes de leur vie : son départ à la retraite pour François – "On était 125 à mon départ à la retraite.  C'était en 1979. J'avais attendu un an pour qu'il y ait assez d'argent dans la caisse", s'amuse-t-il – et le commerce de produits normands et bretons qu'elle tenait à Asnières entre 1949 et 1956, avec sa sœur, pour Jeannette – "on faisait venir la charcuterie de Pédernec et le beurre de Normandie. Ça marchait bien, trop bien. J'étais crevée. On a bien vendu notre commerce, bien vendu, juste avant que n'arrivent les superettes…".

S'ils avouent encore se disputer – "Ça met de l'ambiance, les disputes" dit François – c'est manifestement très unis qu'ils traversent cette vie. Alors, Monsieur Pouhaer, à l'an prochain et d'ici là, le 14 janvier prochain, bonnes noces de Jasmin à vous deux.

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