Bégard – Le maire honore les retraités communaux de 2019

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Date de l'évènement: 
Vendredi, 6 Décembre, 2019

Vendredi 6 décembre (2019), c'était la deuxième fois que le maire, Vincent Clec'h, organisait, sous cette forme, un évènement pour honorer les employés communaux partis à la retraite cette année. "Comme l'an passé, nous avons souhaité regrouper les départs pour donner toute l'importance que mérite cette cérémonie" déclare le maire, et comme l'an passé, ils sont cinq à être honorés, dont quatre...

...  en présence de leurs collègues, familles et amis, Nicole Kerrurien n'ayant pas souhaité participer.

La première honorée est Claire Théret. Elle est entrée au Foyer Logements Kreiz Ker en 2008 en qualité d'auxiliaire de vie, puis d'infirmière, en 2014, après un parcours professionnel éclectique – elle été traductrice en RDA, puis infirmière puéricultrice à son retour en France en 1983, fermière au Pays de Galles en 1992, professeur d'allemand et de français dans le nord-est de l'Angleterre – et une installation sur Bégard en 2004. "Merci les filles, lance-t-elle à la cantonade ; Je sais que lorsque je suis arrivée, je n'étais pas très efficace, alors merci de m'avoir appris mon boulot. Vous l'avez fait avec beaucoup de bienveillance, bien que je ne fusse pas de Bégard".

Pour Claudine Pichouron, le parcours professionnel a été moins sinueux. Née à Pabu, scolarisée à Trézélan, puis au collège de Bégard, en seconde à Pavie à Guingamp, puis en BEP dactylo à La Chesnays à Lannion, elle entre au Comité Cantonal d'Entraide en 1979 avant de rejoindre le Foyer Logements en 1990. "Claudine a toujours travaillé à l'hébergement et à la restauration" indique Marie-Louise Daniel, la présidente du CCAS. Trois directeurs d'Ehpad et quatre maires plus tard, elle a pris sa retraite au 1er octobre dernier.

C'est Alain Samson, le directeur des services techniques qui retrace ensuite la carrière de Pascal Le Barbier, qui, à part une rapide incursion à Paris une fois son CAP de chaudronnier en poche – "comme tout bon breton, il est monté à la Capitale mais l'expérience ne dure que 15 jours, la grande ville ne lui convenait pas" – ne dépassera pas les limites de Guingamp et de Bégard où il a fait ses études primaires. En 1986, la commune de Bégard lui ouvre les portes. "Il y travaille 1 jour et s'arrête 3 semaines", plaisante Alain Samson qui prend la précaution d'ajouter : "je ne l'aurais pas dit s'il ne me l'avait pas soufflé". Trente-trois ans après, son éternelle cigarette aux lèvres, arpentant les routes de la commune, avec Roger Le Pape pendant 30 ans puis avec Gaëtan Godé ensuite, - sans compter la quinzaine d'années pendant lesquelles il a été en plus pompier volontaire - il prend sa retraite, que le directeur des services techniques lui souhaite heureuse et longue, en compagnie de son épouse, de ses enfants et petits-enfants.

Pour retracer le parcours professionnel d'Hervé Le Bellec, parti à la retraite le 1er février, c'est Hervé Le Gall, l'adjoint aux travaux qui s'installe au pupitre. "Le 1er janvier 1982, le maire de l'époque, Yves Pichouron, va t'embaucher à la commune et pendant quelques mois, tu seras basé dans un local au fond du... cimetière", narre l'élu avec délectation. "A cette époque, poursuit Hervé Le Gall, le Smictom du Ménez-Bré n'existe pas, le service technique et le ramassage des ordures sont ensemble et vous êtes 7 agents pour les deux services". Aujourd'hui, les services techniques de la ville emploient un peu plus de 20 agents. Avec un BEP d'horticulture en poche, au début de sa carrière, il est affecté aux espaces verts, "mais le travail en équipe ne te convient pas, car tu as du mal à considérer que tout le monde ne puisse pas suivre ta cadence au travail" raconte Hervé Le Gall et la commune reprenant la gestion d'Armoripark en fin des années 90, il va saisir l'opportunité et se faire affecter au parc. Il y est resté 20 ans, jusqu'à son départ à la retraite.

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