Bégard – La Fondation Bon Sauveur s'engage dans le développement durable

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Date de l'évènement: 
Jeudi, 28 Novembre, 2019

Jeudi 28 novembre (2019), Thierry Le Crom, le directeur de la logistique, des travaux, des achats et de la sécurité de Bon Sauveur, dévoile le premier plan d'actions qui entre dans le cadre de la politique de développement durable dans laquelle s'est engagée la Fondation. Déjà, depuis deux ans, il n'est plus fait usage de produits phytosanitaires - "nous avons dû mécaniser l'entretien des routes par l'achat ...

... d'une balayeuse qui permet d'empêcher le dépôt de sédiments sur les bordures, lesquels favorisent la pousse des mauvaises herbes" - et aujourd'hui, les deux nouveaux chantiers sont la végétalisation et l'éco-pâturage.

Dans une première tranche, 100 arbres de 3m à 3,5m sont en cours de plantage à différents endroits du site Bégarrois. Ce sont des essences locales – chênes, châtaigniers, hêtres, frênes – mais aussi des copalmes, connus aussi sous le nom de liquidambar, qui vont apporter de l'ombre sur les façades sud des bâtiments et de l'agrément pour les patients, notamment pour ceux qui se trouveront dans la cour close de l'unité Sainte-Camille sur le pourtour de laquelle a été plantée une bonne dizaine de chênes verts. C'est un peu un retour sur le passé, sans pour autant revenir aux années 1100 à 1300 pendant lesquelles, raconte Thierry Le Crom qui s'est instruit aux archives départementales, "la plupart des conflits qui devaient être réglés étaient liés au fait que des gens venaient couper des arbres dans l'abbaye cistercienne".

Toujours dans le cadre de la végétalisation et en plus de la plantation d'arbres, l'objectif de la Fondation est de réduire les surfaces imperméabilisées. "Quand les sœurs ont créé l'hôpital à la fin du 19ème siècle, dans le cahier des charges des architectes, la construction d'un bâtiment devait systématiquement prévoir de la végétation pour les patients", raconte Thierry Le Crom. Las, "dans les années 90, de grandes cours bitumées ont été faites pour les patients et on est en train de les casser. On les remplace par des cours végétalisées qui vont nécessiter un entretien plus important, sachant que la fonction espace vert n'est pas externalisée et qu'elle restera au plus près des patients". Et si de nouvelles surfaces imperméabilisées sont créées, comme pour Sainte-Camille tout récemment, il y aura la création d'autres surfaces végétalisées, "pour que nous ayons un bilan équilibré".

Autre sujet de cette politique de développement durable : l'éco-pâturage. "On a pour projet de passer l'équivalent de 17ha en éco pâturage" annonce le directeur de la logistique. Ces terrains se trouvent à côté de la Résidence de l'Abbaye (l'EHPAD - deux parcelles) et sur la partie haute de la Fondation (derrière la cafétéria). Cinq parcelles sont en cours de clôturage afin d'accueillir, en alternance, vers avril prochain, un cheptel d'une vingtaine de moutons. "On a envoyé un professionnel du service technique suivre une formation et nous sommes en contact avec les autorités pour la constitution du cheptel et son enregistrement".

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