Pédernec – Aimée et Gilbert Guennégou : 50 ans de vie commune !

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Date de l'évènement: 
Vendredi, 9 Août, 2019

Vendredi 9 août (2019), soit très exactement 50 ans après que Jean Caradec, le maire de Pédernec, ait célébré les noces d'Aimée et de Gilbert Guennégou, les époux se sont retrouvés devant le maire - Jean-Paul Le Goff cette fois-ci - pour célébrer les cinquante ans de leur union. Des noces d'or ! En effet, le 9 août 1969, à 14h40...

..., Gilbert, Joseph, Marie Guennégou, chaudronnier, 21 ans, originaire de Ploumagoar, prenait pour épouse Aimée Mahé, agent de bureau, 22ans, originaire de Pédernec. A l'occasion de ce retour devant le maire, celui-ci a retracé quelques faits majeurs de leur existence commune. "Benjamine d'une fratrie de 3 filles, élevée par Roger et Yvonne sur l'exploitation familiale de Kerolland, Aimée est scolarisée à l'école Notre-Dame de Lorette" retrace Jean-Paul Le Goff. Après son BEPC au collège de Bégard, elle choisit la profession administrative de sténodactylo au lycée de Montbareil de Guingamp, puis c'est à la direction générale des Hôpitaux de Paris qu'elle commencera sa carrière en 1965. "Pour sa part, poursuit le maire, Gilbert, fils unique de Charles et Suzanne, scolarisé à l'école de Ploumagoar, le certificat d'étude en poche, s'oriente vers la chaudronnerie à La Chesnay [...] et au terme de trois années d'apprentissage, après quelques missions en région, il part au service militaire dans la forêt noire en Allemagne". C'est dans un bal de Pommerit-Le-Vicomte, en 1964, que les tourtereaux se rencontrent. Ils ont 17 ans et leur amour va bon train. Enfin... presque ! Ainsi, raconte Jean-Paul Le Goff, pendant son service militaire, la rareté des permissions et la distance rendent difficiles les retours en Bretagne. "Néanmoins, via un intermédiaire, Gilbert donne rendez-vous à Aimée à la gare de l'Est, mais l'intermédiaire n'était pas fiable et transmet le message en indiquant la gare Montparnasse. Ce fut un premier rendez-vous magistralement raté !". Et à l'époque, il n'y avait pas les portables... Qu'à cela ne tienne, l'amoureux persiste : il écrit des poèmes à son aimée Aimée et quelques semaines plus tard, en permission à Ploumagoar, il convient avec Aimée, en week-end à Pédernec, de faire ensemble le retour en train sur Paris. "Mais la mère de Gilbert, trouvant qu'il écourtait sa rare permission en repartant bien trop tôt sur Paris, le retient et lui fait rater le train convenu. Ils rentrent tous les deux sur Paris... mais dans deux trains différents qui se suivaient à quelques dizaines de minutes". Après ce deuxième rendez-vous raté et dès son retour de l'armée, c'est chez une tante de Versailles que Gilbert se fixe. "Il y trouvera du travail dans les prototypes de bennes industrielles, rapporte le maire, et cette proximité va permettre au jeune couple de ne plus jamais se poser de lapins". D'ailleurs, après 50 ans de vie commune, ils ont trouvé la bonne mairie tous les deux, ce qui permet à Jean-Paul Le Goff de poursuivre la rétrospective de la vie du couple dont l'union donnera naissance à deux filles : Katia et Véronique. Après un passage de 3 mois dans une mansarde de 15m2 à Chaville (92), "où il était interdit de cuisiner, avec des aisances et la salle de bain sur le palier", Aimée obtient un logement de fonction à Massy-Palaiseau. "Fin 73, poursuit le maire, Gilbert réussit un concours pour entrer à la pyrotechnie de l'Ile Longue comme chaudronnier où il va travailler pour l'Aérospatiale  à partir de janvier 1974". Il y travaillera durant 29 ans. Cette affectation ne fut pas simple pour le jeune couple a nouveau séparé : Gilbert à Brest et Aimée à Paris, puis, "lasse d'attendre une mutation dans le Finistère, Aimée démissionnera et obtiendra un poste d'accueil à l'Hôpital Morvan de Brest", et c'est dans la rue de l'Observatoire que leur vie va se construire jusqu'à ce que Gilbert prenne sa retraite en décembre 1999 "et s'adonne à la pratique de la pêche en mer sur son bateau" en attendant que son épouse fasse de même ; "Impatiente de rejoindre leur maison à Plouha, en 2004, Aimée va demander un congé sans solde avant de profiter d'une retraite bien méritée en 2007". Depuis, tandis qu'Aimée se consacre à la vie associative, Gilbert réalise des oeuvres forgées "qui lui vaudront de nombreuses distinctions" ajoute le maire avant de conclure la cérémonie en remerciant le couple "pour la serviabilité, la générosité, le sérieux, le bon esprit et un enthousiasme qui font plaisir à voir et qui attirent le respect de votre entourage" et en leur remettant un petit présent.

 

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