Bégard – Chaque premier vendredi du mois, les coquelicots fleuriront.... Gentil coqu'licot nouveau !...

Vendredi 1er février (2019), malgré le froid, malgré la pluie presque neige, malgré la nuit, les coquelicots ont fleuri, place Gérard Le Caër ; Ils étaient une petite dizaine, puis une quinzaine puis d'autres sont arrivés et tous dénonçaient l'utilisation et la prolifération des pesticides, car oui, ces coquelicots ont une conscience écologique, ce qui est ...

... de la plus grande des logiques pour des fleurs, fussent-elles en pantalons, anoraks et manteaux, en bonnets et en écharpes. Ce soir-là, c'était le contingent Bégarrois du mouvement « Nous voulons des coquelicots », un mouvement initié par Fabrice Nicolino, journaliste et chroniqueur à Charlie Hebdo et à La Croix, et par François Veillerette, militant écologiste à la tête du réseau européen Pesticide Action Network ; Un mouvement qui s'oppose à l'utilisation des pesticides de synthèse, en démultipliant les actions, mais de façon raisonnée – chaque premier vendredi de chaque mois, à 18h30, là où il y a un comité et là où il y en aura un, éclos des précédents, se démultipliant – et « qui œuvre à la relocalisation de la politique, dit le site internet [NDLR : Plus d'informations ICI], comme on parle de circuits courts, comme on parle de relocalisation de l’économie car nous sommes convaincus que l’énergie est là, dans la pièce même où nous dînons, là où les gosses jouent et dessinent leurs premières lettres ».

"Le mouvement a démarré dans les grandes villes de par chez nous : Saint-Brieuc, Lannion, Guingamp, et pour éviter aux gens de faire de la route, on a démultiplié, explique l'un des coquelicots ; Actuellement, en plus de Bégard, il y a Vieux-Marché, Pontrieux, Cavan, Mantallot... et l'objectif est d'aller en grossissant et on espère être deux fois plus nombreux la prochaine fois". Le prochain rassemblement aura lieu le 1er mars, sans doute place de la République [NDLR : à confirmer]. "Le truc est d'arriver à 5 millions de signataires... On se donne du temps – 5 ans – et le rassemblement aura lieu tant qu'il y aura des combattants".

"On peut sortir du glyphosate, affirme Clément Doedens, le président de la Foire aux Courges, association de Pédernec ; Ceux qui disent qu'ils ne peuvent pas, c'est qu'ils ne veulent pas ! M. Macron qui s'était engagé sur 3 ans s'est laissé convaincre que ce n'était pas possible... Mais comment faisaient-ils avant ? Le glyphosate n'existe pas depuis si longtemps que cela ...  Certes, ils ne faisaient pas 100 quintaux par hectare, c'est vrai, mais ils ne s'empoisonnaient pas non plus... Dans l'agriculture, on peut remettre plus de gens et moins de saloperies... Ca règlerait plusieurs problèmes à la fois... Ce n'est pas si compliqué que cela, c'est juste une décision politique". Voilà ! Que refleurissent les coquelicots... Gentil coqu'licot Mesdames... Gentil coqu'licot, nouveau !

► Pour signer la pétition, c'est ICI