Bégard – Prévention des risques pour les Présidents d'associations

Envoyer un mailEnvoyer un mail
Date de l'évènement: 
Lundi, 3 Décembre, 2018

Lundi 3 décembre (2018), Yvan Bourdon, l'adjoint en charge des associations, a sollicité les services de la brigade de gendarmerie de Bégard, dirigée par le Major Carole Guégan, pour sensibiliser les associations aux risques qu'elles encouraient lors de l'organisation de manifestations et tout particulièrement aux risques encourus par leurs Présidents. L'essentiel ...

... des propos a tourné autour des problématiques posées par les buvettes et la consommation d'alcool, fut-il de classe 3 au maximum, c’est-à-dire les boissons fermentées non distillées et les vins doux naturels. Lors de cette réunion, il a été dit que l'exploitation d'une buvette nécessitait le suivi d'une formation ad-hoc, ce qui mettrait à mal les finances des associations car ces formations ne sont pas gratuites. Or, il s'avère à postériori et après consultation des services préfectoraux par le Major Guégan, que cette formation – 3 jours - est associée au permis d'exploitation d'une licence, laquelle n'est absolument pas nécessaire pour une association pour installer une buvette temporaire [NDLR : Cf. le § 2.2 des règles applicables en la matière à lire ICI]. Autrement dit, si une association à une licence III ou IV, elle doit suivre une formation pour l'exploiter. Dans le cas contraire, ce n'est pas nécessaire.

En revanche, les autres règles restent en vigueur, notamment celle qui fait obligation de demander au maire de la commune une autorisation d'ouverture de buvette temporaire au moins 15 jours avant. Yvon Bourdon fait savoir qu'il n'y a pas de dérogation à cette règle. Les demandes tardives seront rejetées. De même est proscrite la vente d'alcool aux mineurs, même accompagnés, et les gendarmes rappellent que la sanction encourue est une amende de 7.500€, voire un an de prison et 15.000€ d'amende en cas de récidive.

Dans tous les cas, le Major Guégan rappelle que la responsabilité du président d'une association est engagée en cas d'accident occasionné par une personne qui s'est enivrée à la buvette de l'association et elle suggère d'appeler le 17 sans hésiter en cas de désordre occasionné par un consommateur - ou autre - dès lors que ce désordre n'est plus gérable par les bénévoles de l'association. Certes, il peut être dérangeant de faire intervenir les gendarmes pour régler un problème avec une personne que l'on connait, mais comme le rappelle Guy-Noël Perrault, le policier municipal, il en va de la sécurité de l'association et peut-être de la vie de la personne concernée ou de la vie de tiers potentiellement impliqués en cas d'accident. "Il vous remerciera le lendemain... dit-il... ou du moins, il devrait le faire !".

Partagez cet article